Sangha-Mane
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 De la naissance à l'éveil

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Djé
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Djé


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MessageSujet: De la naissance à l'éveil   De la naissance à l'éveil Icon_minitimeSam 30 Aoû - 20:02

L’HISTOIRE DU BOUDDHA


I – DE LA NAISSANCE A L’EVEIL

L’histoire commence avant sa naissance car elle s’intègre dans la loi du karma et dans le cycle du samsara ; il vécut d’innombrables vies avant sa dernière naissance. Ces vies antérieures font l’objet des récits composant le « Jâtakam ».

Siddhârta naît dans une famille noble, celle des Gautama qui appartient à un clan considéré, les Cakyas. Cette lignée règne à Kapilavastu, sur un territoire du nord de l’Inde, et possède un chef Cuddhodana dont l’épouse principale est la reine Mâyâ.

Les astrologues et les Sages du pays ont promis une glorieuse destinée au nouveau-né :
« Sur le cercle de la grande terre qui a pour limite l’océan, sans employer le châtiment ou les armes, après l’avoir soumis par sa loi et sa force, il exercera l’autorité de sa toute puissance. Mais si, sortant de la maison, il s’en va errer en religieux sans asile, il sera Tathâgata, Arhat, Bouddha parfait et accompli, instructeur que nul ne guide dans le monde. »

Cuddhodana se réjouit de cette prophétie flatteuse mais, bien que plein de respect pour les ascètes, il souhaite que son héritier suive la première des voies et se promet bien de s’employer à l’y diriger.

Sa mère, la reine Mâyâ, meurt sept jours après l’avoir mis au monde.

Dès sa prime jeunesse, Siddhârta s’est montré enclin à des méditations prolongées. Souvent, il s’écartait des siens pour aller s’asseoir, pensif, au pied d’un arbre, dans les jardins du palais. Cuddhodana, déjà alarmé par les prédictions, s’inquiète de cette conduite. Il donne à son fils l’éducation d’un jeune noble de son temps, dans le luxe et les plaisirs.

Comme ses semblables, Siddhârta doit se marier ; la belle Gopâ, fille de Dandapâni de la famille des Cakyas, est choisie. La treizième année du mariage naît un fils, Râhula. Pendant toute cette période, le futur Bouddha continue à vivre sans difficultés apparentes, son père ayant donné des ordres sévères pour qu’il ne sorte pas du palais, afin qu’il ne soit pas confronté aux douleurs de la vie du commun. Malgré tout, si l’on en croit les récits, Siddhârta était sensibilisé au malheur et aux difficultés, tout en les ignorant, puisqu’on avait pris soin de l’en préserver.

Pourtant, Siddhârtha en vient à être confronté avec les maux de l’humanité ; en se rendant à son jardin de plaisance à l’extérieur du palais, il rencontre un vieillard « …affaibli, à la tête blanche, aux dents branlantes, qui marche en chancelant, appuyé sur un bâton ».
Il interroge son cocher :
« Qui est cet homme ? »
« Cet homme, Seigneur, est accablé par la vieillesse, ses organes sont affaiblis, il est privé de force et d’énergie, incapable d’agir, il est relégué dans la forêt comme un morceau de bois. »
Siddhârta interroge encore :
« Est-ce-là une condition spéciale à sa famille ou bien est-elle commune à toute l’humanité ? »
« Ce n’est, Seigneur, ni une loi spéciale à sa famille, ni une loi du royaume. Chez tous les êtres la vieillesse succède à la jeunesse. Vos parents, la foule de vos amis, tous finiront par la vieillesse. Il n’y a pas d’autre voie pour les êtres. »

Une scène analogue se produit au sujet de la maladie et le futur Bouddha conclut :
« La santé est donc comme le jeu d’un rêve. Quel homme clairvoyant ayant vu pareille condition pourrait avoir l’idée de la joie et du plaisir ? »

Et puis vient la rencontre d’un mort et Siddhârta se révolte :
« Malheur à la jeunesse minée par la vieillesse ! Malheur à la santé que la maladie détruit ! Malheur à la vie trop brève… Retourne au palais, cocher, je penserai à la délivrance. »

Naturellement, ces révélations l’atteignirent profondément. Lorsqu’il sortit à nouveau de son palais, il rencontra un homme à la tête rasée, un solitaire vêtu d’une robe jaune et il l’interrogea. Celui-ci expliqua qu’il avait pris le parti de quitter sa maison et sa famille, qu’il consacrait son existence à une vie religieuse, à une vie calme, aux bonnes actions, à une conduite méritoire, à ne faire de mal à aucun être et à témoigner de la bienveillance à toutes les créatures.

Profondément ébranlé par cette dernière rencontre, il établit une comparaison avec sa propre façon de vivre, comprenant la vanité de celle-ci. Tout en regagnant la ville, il réfléchit. Rien ne l’empêche de quitter son palais, ni même sa famille : il a assuré sa descendance, son père peut maintenir encore des années la bonne marche du royaume, son épouse peut surveiller l’éducation de Râhula durant les sept premières années. Lui-même a vingt-neuf ans.

Les plus anciens textes bouddhiques ne nous fournissent aucun détail sur la façon dont s’est effectué cet abandon de la maison. Par contre, les Ecritures tardives du Mahâyâna fournissent des descriptions plus romancées et symboliques.

Le futur Bouddha chevauche pendant plusieurs heures pour arriver au bord d’une rivière. Là, il met pied à terre, enlève ses bijoux, les remet, avec le cheval, à Chanda, lui ordonnant de retourner à Kapilavastu. Ensuite, il se coupe les cheveux et la barbe, donne ses riches vêtements à un mendiant qui passe, revêt les haillons que celui-ci abandonne, et poursuit sa route en quête du moyen de vaincre la souffrance, d’aborder, par-delà la vie et la mort, à l’autre rive.

Il commence alors une longue pérégrination qui va durer sept ans : en une année, il va parcourir plusieurs royaumes pour s’informer et s’instruire puis pendant six ans, il se fixera en un même lieu pour se consacrer aux expériences ascétiques et méditatives.

D’après la tradition, Siddhârta Gautama s’adressa successivement à deux maîtres : Alâra Kâlâma et Rudraka. Chez tous deux, il se montre disciple attentif, prompt à saisir l’enseignement donné. Ayant compris que leurs méthodes et leurs doctrines ne conduisent pas à la délivrance de la souffrance, il les quitte.

Cinq des disciples de Rudraka s’attachent à leur condisciple Siddhârta et le suivent lorsqu’il se retire sur une montagne couverte de forêts, près de Buddhgâya.

Jeûnes prolongés, privation de sommeil, il devient squelettique. Revenu d’un évanouissement prolongé, il comprend la leçon : il a perdu son temps. Ce n’est pas en affaiblissant ses organes de perception que l’homme peut en amener le perfectionnement. Renonçant au jeûne néfaste, Siddhârta prend des aliments en quantité convenable et retrouve des forces (d’après une tradition, c’est une femme nommée Sujâtâ qui lui fournit son premier repas).

Les cinq compagnons de l’ascète pensent qu’il s’est laissé vaincre par la sensualité et le quittent.

Pour Siddhârta, c’est la solitude complète. Il contemple toujours le drame éternel de la vie et de la mort, la souffrance s’attachant aux êtres et l’horreur des dissolutions.

Gautama se dirige alors vers un grand figuier « pippâl » (ficus religiosa). Parfaitement immobile, plongé dans un état méditatif profond, il concentre toutes ses forces psychiques, toute sa pensée, en vue d’obtenir l’Illumination (bodhi) et fait le vœu de ne pas bouger de son siège avant le succès ou d’y mourir en cas d’échec.

A la nuit tombée, une succession d’états de conscience de plus en plus étendus et plus lucides l’amènent à briser le cadre étroit et illusoire de la personnalité.

Il va demeurer ainsi pendant les douze heures suivantes. Douze heures divisées en trois veilles de quatre heures chacune, d’après les textes canoniques.

Durant la première veille, Siddhârta vit les êtres qui chutaient pour re-naître, de haute ou de basse caste, heureux ou malheureux, méchants ou bons, selon ce que valait leur karma. Il le constate avec lucidité, sans parti pris.

Pendant la deuxième veille qui s’enchaîne aussitôt, il se penche sur son propre cas. Il voit se dérouler « des centaines de milliers de millions » d’existences antérieures, aussi bien les siennes que celles d’autres individus ; mouvement incessant et perpétuelles transformations du samsara.

La troisième veille a pour objet la souffrance humaine. Elle est déterminante. A son issue, le Bouddha aura conduit à son terme l’enchaînement des causes et des effets de la douleur. Il le sait maintenant : rien n’arrive sans cause. Ce mécanisme, il faut le démonter pièce par pièce et remonter pas à pas vers son origine, afin d’y porter remède. Il possède désormais les « Quatre Nobles Vérités » et reçoit l’Eveil.

Siddhârta Gautama est devenu un Bouddha.
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MessageSujet: Re: De la naissance à l'éveil   De la naissance à l'éveil Icon_minitimeDim 31 Aoû - 18:02

De la naissance à l'éveil Buddha_vesakMerci pour ces expliquation
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akamia

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MessageSujet: Re: De la naissance à l'éveil   De la naissance à l'éveil Icon_minitimeLun 1 Sep - 13:55

je l'avoue je n'ai fais que survolé ce texte car je connaissais deja plus ou moins cette histoire (au moins ces grandes lignes)! j'ai passé trois mois à l'étranger avec pour seul livre de poche un livre sur le bouddhisme, a force de le lire plusieurs fois j'ai finis pas retenir certaines petites choses sur l'histoire de Bouddha, le moins que l'on puisse dire est que cela donne de l'espoir, et des etoiles pleins les yeux... on ressent sa force et aussi ce "detachement" , je trouve ça magique et je pense sincerement que les gens devraient, tous, connaitre cette histoire...
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MessageSujet: Re: De la naissance à l'éveil   De la naissance à l'éveil Icon_minitime

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