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 Bouddhisme theravâda

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Djé
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Djé


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Date d'inscription : 30/08/2008

Bouddhisme theravâda Empty
MessageSujet: Bouddhisme theravâda   Bouddhisme theravâda Icon_minitimeDim 31 Aoû - 17:51

Histoire

Le theravâda se fonde sur le premier concile ayant eu lieu après la
mort de Gautama Bouddha. Ce concile réunit 500 arahants, dont
Mahakasyapa, qui adoptèrent une position d'orthodoxie.



Pendant le règne d'Ashoka, le troisième concile a lieu et
Moggaliputa Tissa rédige le Kathavatthu afin de réfuter les positions
hérétiques. L'Abhidamma est également compilé : ainsi naît le Tipitaka, le canon du theravada.



L'empereur Asoka contribua grandement à la diffusion du theravâda.



Philosophie

La doctrine du theravâda explique comment accéder soi-même à la
délivrance en devenant un arahant (personne délivrée parce qu'elle a
suivi la voie enseignée par le Bouddha sans bénéficier de
l'omniscience), un bodhisattva (personne qui cherche absolument à
devenir un bouddha pour enseigner en pratiquant les vertus dites
pāramita) ou un sambuddha (« bouddha parfait », personne qui, possèdant
une compréhension parfaite des enseignements du Bouddha, accède à
l'éveil et peut enseigner).



Elle est fortement anti-théiste et rejette l'idée d'un salut obtenu
par la seule dévotion et le culte des reliques. En effet d'après le
canon pāli, le Bouddha aurait dit : « On est son propre refuge, qui
d'autre pourrait être le refuge » (Dhammapada, XII, 4). Cela signifie
qu'on ne peut attendre de personne l'obtention de l'illumination, il
faut chercher en soi-même la vérité et pour atteindre ce but suivre le
noble sentier octuple.



Vies du laïc et du moine

Pour la doctrine des anciens, le meilleur moyen d'accéder au salut
est d'adopter le mode de vie monastique, mais il demeure toutefois
accessible à tous. Elle s'adresse donc principalement aux hommes et aux
femmes qui renoncent à la vie laïque, elle ne divinise pas le Bouddha
et ne croit pas en l'intercession au moyen de bodhisattva sauveurs.



Il faut néanmoins noter que dans les formes populaires de
theravâda, au Sri Lanka comme au Cambodge, le Bouddha est l'objet d'une
vénération proche de celle d'un dieu, il y a donc une distinction entre
le culte populaire et les spéculations monastiques.



La vie monastique induisant le détachement, des biens matériels
comme des êtres, cela a conduit à ce que la doctrine theravâda soit
qualifiée - à tort - d'égoïste par les tenants de mahâyâna. Cependant,
cette doctrine prône l'amour universel envers toutes les créatures. De
plus, seul celui qui s'est lui-même libéré est en mesure d'aider les
autres à en faire autant.



L'obligation d'adopter le mode de vie monastique étant fort
contraignante et non accessible à tous, le theravâda fut qualifié de «
Petit Véhicule » par opposition au mahâyâna ou « Grand Véhicule ».



Méditation

La méditation theravâdin inclut deux pratiques : samatha bhavana et vipassana bhavana.



Samatha, le développement de la tranquillité, mène à l'atteinte des
Dhyanas, de profonds niveaux de concentration. Elle vise également le
développement de la bienveillance, de la compassion, du détachement.
Ainsi, Metta est le développement d'un sentiment d'amour détaché envers
chaque être. Anapanasati est la concentration basée sur la respiration.
Anapasati est cependant parfois employée en vue de la pratique de
vipassana.



Vipassana bhavana, la pratique formelle d'une introspection, est
parfois décrite selon un ensemble de 18 contemplations, comme la
contemplation de l'impermanence. Elle mène à la réalisation de l'état
d'arahant.



Réalisation

Selon le theravâda, le pratiquant peut atteindre quatre niveaux de réalisation spirituelle :



Le sotapanna, premier des êtres nobles, ne renaîtra plus dans les mondes inférieurs.

Le sakadagami renaîtra tout au plus une seule fois.

L'anagami ne renaîtra plus que comme deva, et atteindra alors le nibbâna.

L'arahanta, ayant atteint le but, s'est définitivement libéré du cycle des renaissances.



Fêtes et pratiques

Vesak

Uposatha

Vassa (Retraite de la saison de la pluie)



Ordination temporaire

La pratique de l'ordination est souvent pratiquée selon une
philosophie différente de l'ordination religieuse occidentale. Elle
peut être temporaire ; un homme peut devenir moine plusieurs fois dans
sa vie ou la recevoir sans compter demeurer un bhikku sa vie durant.



C'est même une pratique socialement valorisée : les hommes
accomplissent leur devoir en devenant moine pendant un temps, avant de
revenir à la vie laïque, justement pour se marier.



Ordres theravâdins

Différents ordres, appelés nikayas, sont développés - ils ne
correspondent cependant pas à des conceptions différentes. Le titre de
Patriarche suprême de la Sangha, le plus élevé qui soit, peut être
attribué à un moine de tout pays, et de chacun des nikayas qui suivent
:



Sri Lanka : Siam Nikaya, Amarupa Nikaya et Ramana Nikaya ;

Thaïlande : Thammayut Nikaya et Maha Nikaya ;

Birmanie : Thudamma Nikaya et Shwekyin Nikaya.




Source : Wikipedia
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