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 Comment étudier le Dharma?

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Djé
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Djé


Nombre de messages : 218
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Date d'inscription : 30/08/2008

Comment étudier le Dharma? Empty
MessageSujet: Comment étudier le Dharma?   Comment étudier le Dharma? Icon_minitimeLun 1 Sep - 14:49

Après le "Pourquoi étudier le Dharma", on peut réfléchir sur le "Comment étudier le Dharma".

Le petit texte suivant, tiré de "Vivre en fils des Bouddhas" de Khenpo Deunyeu Rimpotché" me semble intéressant :



Les enseignements donnés ici appartiennent au mahayana, le grand
véhicule. Notre motivation devant donc être celle du grand véhicule, il
est très important de bien comprendre ce qu'elle est. La motivation
initiale joue un rôle fondamental dans la pratique du dharma: si elle
est juste, la pratique sera fructueuse; si elle est inadéquate, la
pratique sera entachée dès le départ, ne pourra pas se dérouler
correctement et ne produira pas les résultats escomptés.

Dans la perspective du grand véhicule, nous devons ainsi penser:
"Je veux établir tous les êtres dans le parfait état de bouddha. Pour
être capable de le faire, je souhaite recevoir d'abord les
enseignements de maîtres qualifiés, ensuite je vais y réfléchir, puis
je veux les mettre en pratique jusqu'à ce que j'ai atteint l'état de
bouddha. Alors, je travaillerai pour établir tous les êtres dans ce
même état". Telle est la motivation pure que nous devons avoir.



11 est dit par ailleurs que, pour bien recevoir un enseignement, il
faut être libre des TROIS DÉFAUTS DU RÉCIPIENT; autrement dit, être un
auditeur attentif et réceptif.



1. Le premier de ces trois défauts est celui du récipient retourné.
On assiste à l'enseignement, mais, l'esprit distrait par toutes sortes
de pensées, en réalité on n'écoute pas du tout ce qui est dit. Etre
présent ne sert alors à rien. On ressemble à un récipient retourné: pas
une goutte de l'eau versée n'y pénètre.



2. Le deuxième défaut est celui du récipient percé.
On écoute l'enseignement lorsqu'il est donné, mais, dans les jours
suivants, on ne réfléchit pas à ce qu'on a entendu et l'on ne fait pas
l'effort de le retenir. De sorte que, très rapidement, on oublie quel
en a été le contenu. On est à l'image d'un récipient qui serait percé:
l'eau qui le remplit s'écoule et, bientôt, il n'en reste plus rien. Il
faut, au contraire, non seulement bien écouter l'enseignement, mais
aussi, ensuite, y réfléchir de manière à bien l'assimiler.



3. Le troisième défaut est celui du récipient sale.
On vient à l'enseignement, on l'écoute attentivement, dans les jours
suivants on y réfléchit de manière à l'assimiler, mais on n'a pas une
entière confiance dans le dharma ni dans le lama qui l'enseigne. Cette
tournure d'esprit empêche de recevoir et d'assimiler correctement
l'enseignement; on la compare à une souillure. Ce qu'on verse dans un
bol sale, ou qui conserve des traces d'un poison quelconque, n'est pas
mangeable, sauf à en pâtir. Pour que l'enseignement nous soit vraiment
utile, nous devons l'assimiler en admet-tant sa véracité et en ayant
confiance dans le lama qui le dispense.



I1 est dit encore qu'il faut être libre des six DÉFAUTS qui empêchent de recevoir correctement l'enseignement.



1. L'orgueil- On
s'imagine en savoir plus que le lama qui enseigne, ou bien on pense
qu'il n'enseigne pas tout à fait comme il le faudrait, ou bien encore
qu'il se trompe. Bref, on se croit soi-même plus savant que
l'enseignant. Cet état d'esprit empêche totalement de recevoir
l'enseignement avec profit. Chacun d'entre nous doit bien examiner si
cette forme d'orgueil naît dans son esprit pour, le cas échéant,
s'efforcer de la rejeter.



2. Etre distrait par l'extérieur-
Si nous assistons à l'enseignement mais que notre esprit est distrait
par tout ce qui se passe autour de nous, aucune compréhension véritable
de ce qui est dit ne peut s'instaurer.



3. Etre obscurci par l'intérieur-
Si l'on médite pendant l'enseignement et que la méditation nous conduit
à un état où l'esprit s'obscurcit, on perd la conscience des choses et
l'on n'entend plus rien, se trouvant plus proche du som-meil que de la
réceptivité de la veille.



4. La dispersion-De manière générale, réciter le mantra OM MANI PADMÉ HOUNG ou d'autres mantras, ou bien s'exercer à la méditation de chiné,
ou encore s'entraîner à rester dans un état de méditation profonde,
sont des actions très positives et vertueuses. Sauf pendant
l'enseignement, où il convient de laisser tout ceci de côté. Pourquoi?
Parce que toute l'attention doit être disponible pour écouter. Ce n'est
pas le cas si l'on fait autre chose. Lorsque nous portons toute notre
attention sur l'enseignement, il peut véritablement s'inscrire dans
notre esprit.



5. Le manque d'aspiration
- Le cinquième défaut consiste à n'avoir pas d'aspiration pour le
dharma. Dans ce cas, on ne ressent pas le besoin de l'enseignement pour
sa propre amélioration intérieure, ni pour sa propre méditation, mais
on vient par simple curiosité. C'est une manière incorrecte de recevoir
l'enseignement.



6. Ne pas supporter les difficultés
- Le sixième défaut est de ne pas supporter les petites difficultés qui
peuvent survenir pendant l'enseignement telles que, par exemple, la
fatigue physique entraînant l'assoupissement, ou les douleurs dans les
jambes, ou une certaine incompréhension du vocabulaire du dharma, qui
paraît compliqué. I1 ne faudrait pas penser alors que tout ceci est
trop difficile pour nous, que ce n'est pas la peine de continuer, qu'il
vaut mieux ne pas rester à l'enseignement. I1 faut au contraire se
dire: "J'ai mal aux jambes, mais ce n'est pas grand chose, car je suis
là pour écouter le dharma, ce qui est beaucoup plus important que ma
douleur". 11 faut savoir supporter avec patience les petits
désagréments au cours de l'enseignement.



Qu'il s'agisse des trois défauts du récipient ou des six défauts en
général, il est nécessaire d'en être débarrassé. Si l'on en est pas
affligé, tant mieux. Mais si l'on détecte l'une ou l'autre de ces
imperfections, il faut s'efforcer de s'en défaire.



Enfin, il convient d'observer un certain comportement lorsqu'on
assiste à un enseignement. En pénétrant dans la salle où se tient
l'enseignant, il est traditionnel, tout d'abord, de se prosterner
devant lui, en signe de respect. Puis, avant qu'il ne commence à
enseigner, on offre un MANDALA, c'est-à-dire que l'on offre en
imagination tous les biens de l'univers. Ensuite, pendant la session,
on respecte certaines coutumes du dharma, qui, il est vrai, sont avant
tout des faits de civilisation, ce qui permet de les moduler selon le
contexte. Ainsi, selon la tradition, on doit s'asseoir par terre et ne
pas tendre les jambes en direction du lama, mais elles doivent rester
repliées. Les Tibétains sont très habitués à cette posture, mais les
Occidentaux, accoutumés aux chaises, peuvent la trouver difficile,
voire éprouver de véritables douleurs. Alors qu'il serait très impoli
de la part d'un Tibétain de tendre les jambes, de s'appuyer contre un
mur, ou de s'asseoir sur une chaise, ces coimportements ne seront pas
vraiment considérés comme impolis chez un Occidental, parce que
l'habitude culturelle est différente. Si l'on n'a pas vraiment mal aux
jambes, il reste toutefois préférable de maintenir les jambes croisées,
tout en sachant que s'aider d'une chaise ou s'adosser à un mur pour
tendre les jambes pendant un moment ne sera pas considéré comme une
incorrection.



Une autre manière d'envisager la façon juste de recevoir l'enseignement est énoncée par les QUATRE CONSIDÉRATIONS:

1. Se considérer comme un malade. On est malade en ce sens que,
depuis toujours, notre esprit est affligé par les facteurs
perturbateurs.

2. Considérer le dharma comme le remède qui permettra de guérir de cette maladie.

3. Considérer le Bouddha, le Grand Médecin, comme celui qui a mis au point le remède et qui l'a enseigné.

4. Considérer la pratique du dharma comme le fait de prendre le remède qui libère de la maladie des facteurs perturbateurs.



Telles sont, brièvement résumées, la motivation et la conduite qu'il convient d'avoir lorsque l'on veut écouter un enseignement
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