Les neuf contemplations du cimetière.
les deux premières
Le grand sutta sur l'établissement de l'attention
6.1. Puis ensuite, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté
sur un charnier, mort depuis un jour, deux jours, trois jours, gonflé,
bleui, putréfié, il réfléchit à son propre corps:
'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.
La conscience: " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple
mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi
il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.
6.2. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté
sur un charnier, déchiqueté par les corbeaux, les faucons, les
vautours, déchiré par les chiens et les chacals, rongé par toutes
sortes de vers, il réfléchit à son propre corps:
'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.
La conscience: " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple
mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi
il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps.
6.3. Et de plus, O bhikkhus, quand un bhikkhu voit un cadavre jeté
sur un charnier, réduit à un squelette maintenu par des tendons, avec
des lambeaux de chair et des tâches de sang, il réfléchit à son propre
corps:
'ce corps a la même nature, il deviendra le même et ne sera pas épargné'...
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps extérieurement.
Ainsi il demeure contemplant le corps sur le corps intérieurement et extérieurement.
Il demeure contemplant l'apparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant la disparition des phénomènes dans le corps,
Il demeure contemplant l'apparition et la disparition des phénomènes dans le corps.
La conscience: " Voilà un corps " est établie en lui dans la simple
mesure nécessaire à la connaissance et à l'observation attentive. Ainsi
il demeure libéré, ne s'attachant à rien dans le monde.
C'est ainsi, O bhikkhus, qu'un bhikkhu demeure contemplant le corps sur le corps
.../....
http://canonpali.advayata.com/satipatthana/