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 Le refuge ....

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Djé
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Djé


Nombre de messages : 218
Age : 41
Date d'inscription : 30/08/2008

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MessageSujet: Le refuge ....   Le refuge .... Icon_minitimeDim 31 Aoû - 19:55

Le Refuge



On ne devient pas bouddhiste par la naissance (comme c'est le cas pour
le judaïsme) ou par un baptême (comme dans le christianisme) mais par
un engagement personnel dont l'expression formelle s'appelle la "Prise
de Refuge" dans les "Trois Joyaux" : le Bouddha, le Dharma et le
Sangha. Cette "profession de foi" marque l'entrée dans la communauté
des disciples - le Sangha - et le souhait de suivre l'enseignement - le
Dharma - de celui qu'on appelle "l'Eveillé" - le Bouddha.



Le terme de "sarana", qu'on traduit généralement par "refuge",
n'est pas à comprendre comme un endroit où l'on se réfugie pour fuir ou
échapper au malheur. Etymologiquement, "sarana" veut dire "point
d'appui", "source de lumière". Les Trois Joyaux sont donc les
fondements de la pratique, sur lesquels on prend appui pour marcher sur
la Voie, Trois Joyaux qui illuminent les ténèbres de l'ignorance.



Les causes qui nous mènent à prendre refuge :



Il est important d’approfondir le pourquoi prendre refuge pour être
sur de pratiquer avec sincérité. Le simple fait de dire « je prends
refuge dans le Bouddha, le Dharma, le Sangha », sans penser aux causes
ou à la bonne raison de le faire n’est pas vraiment une prise de
refuge. Puisqu’il n’y a aucun effet sans cause, le refuge ne devient
vrai que si ces deux causes, la peur et la confiance ont été
développées.

1) La peur des souffrances des trois mondes inférieurs (sentier de
petite envergure), des souffrances de l’existence cyclique (sentier de
moyenne envergure), des souffrances de tous les êtres (sentier de
grande envergure. Associé à la motivation de bodhicitta, la grande
compassion et la bonté aimante, c’est le refuge mahayana).

2) La confiance dans les Trois Joyaux qui ont le pouvoir de nous
protéger des souffrances, et ce, grâce aux raisonnements valides
suivants.



Il nous reste peu de temps à vivre. Le lieu où nous renaîtrons
après la mort ne dépend pas de nous mais uniquement de notre karma.
Notre karma positif est faible et notre karma négatif extrêmement fort,
nous devons envisager la possibilité de renaître dans les mondes
inférieurs et d’en expérimenter les souffrances. La sagesse nous mène
donc à prendre refuge.





Les objets de refuge :



Chaque fois que nous rencontrons un problème, nous cherchons une
aide capable de résoudre notre problème. Dans la vie quotidienne, nous
cherchons un appui à l’extérieur. Pour rechercher l’aide de quelqu’un
susceptible de pouvoir éliminer les souffrances de l’existence
cyclique, nous devons trouver un être qui n’est plus prisonnier des
souffrances de l’existence cyclique. Même si cette personne occupe un
haut rang, quel que soit celui-ci, elle ne peut pas être digne de
confiance. A qui peut-on se fier ? A Bouddha, car le bouddha est :

• Non produit parce que la nature de Bouddha n’est pas
conditionnée, elle est permanente. Au-delà de la naissance et du
dépérissement, elle n’a ni commencement, ni fin, et est, par nature,
pure de toute faute.

• Obtenu spontanément car, étant libres de toutes limitation
conceptuelle, les bouddhas accomplissent toute activité sans effort.

• Au-delà de la compréhension des êtres ordinaires. Les qualités
des bouddhas et leur état de bouddhéité sont inconcevables pour qui n’a
pas atteint l’éveil. Une personne ordinaire ne pourrait même pas
envisager l’étendue des qualités d’un bouddha.

• Doté de la sagesse qui perçoit les deux vérités, conventionnelle et ultime.

• Doté de la compassion parce qu’un bouddha montre aux autres les voies qu’il a parcourues.

• Doté du pouvoir de libérer les êtres vivants de la souffrance et
des perturbations en leur enseignant le Dharma par sa sagesse et sa
compassion.

• Doté des deux finalités : accomplir son propre bienfait et celui
des autres. Les trois premières qualités représentent principalement
l’accomplissement du Bouddha pour être bénéfique à soi-même, les trois
autres, son accomplissement pour être bénéfique aux autres. Se »ul un
bouddha a ces finalités.

• Un bouddha est également libre des voiles à la libération et à
l’omniscience. Les voiles à la libération sont le karma, les
perturbations mentales et les tendances grossières de l’ignorance. Un
bouddha n’est plus lié par le karma positif ou négatif. Il est libre de
toutes les perturbations mentales et de l’ignorance grossière qui
saisit l’existence intrinsèque. Les voiles à l’omniscience sont les
tendances subtiles de l’ignorance et l’apparence d’existence
intrinsèque par rapport aux objets des six consciences. Un bouddha n’a
aucun obstacle à l’omniscience. Son esprit n’est pas souillé, il a une
connaissance et des qualités inconcevables.



Le corps sacré d’un bouddha peut simultanément se manifester sous
d’innombrables formes dans tous les univers. Chaque manifestation agit
d’une manière appropriée aux besoins des êtres vivants.



La parole sacrée d’un bouddha est entendue par chaque personne dans
sa propre langue ou dans son dialecte, suivant sa compréhension.
L’exemple des enseignements avec différentes compréhension et
l’impression que cela n’est dit que pour nous).

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Djé
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MessageSujet: Re: Le refuge ....   Le refuge .... Icon_minitimeDim 31 Aoû - 19:55




L’esprit sacré d’un bouddha est omniscient. Il peut percevoir
simultanément les trois temps, le karma, les perturbations mentales, la
personnalité de chaque être vivant et tous les éléments de l’existence.





Le Dharma, ou écriture sacrée des enseignements de Bouddha. Dans le
sens du refuge, le Dharma correspond aux deux premières nobles vérités
: la cessation de la souffrance et la voie qui y conduit.



Quand nous méditons et pratiquons chaque jour, nous recevons une
certaine cessation de la souffrance et dans cette mesure, nous avons le
refuge du Dharma.



Le Joyau du Dharma est :

• Inconcevable car la vraie cessation, objet de l’équilibre méditatif d’un supérieur est inconcevable pour un être ordinaire.

• Libre du karma contaminé et des perturbations.

• Non conceptuel en ce qu’une vraie cessation n’est pas le fruit de la pensée.

• Pur en ce qu’une vraie voie est libre d’émotions négatives, etc.

• Clair en ce qu’une vraie voie perçoit clairement les vérités conventionnelles et ultimes.

• Un antidote à son contraire en ce qu’une vraie voie est l’antidote aux trois poisons, etc.

• Libre d’attachement et moyen de s’en libérer fait référence à la vraie cessation et à la voie de la cessation.

• Défini par les deux vérités, tel est le Dharma, ou les deux
dernières nobles vérités, la vraie cessation et la vraie voie
constituant le joyau du dharma.



Le Sangha est un groupe d’au moins quatre moines ou novices au
niveau conventionnel ou un « supérieur ». Un « être supérieur » est une
personne qui a atteint la voie de la vision. En vérité, le véritable
Sangha n’est pas déterminé par le sexe, la race, le niveau d’ordination
ou un statut mondain quelconque. Il est difficile de discerner qui est
ou n’est pas le véritable Sangha parce que nous ne pouvons pas voir les
réalisations d’autrui. Qui peut lire dans l’esprit de l’autre ? Il y a
des êtres réalisés aussi bien parmi le Sangha monastique que parmi le
Sangha laïc. Tilopa, Naropa, Marpa et Milarépa, appartenaient au Sangha
laïc.



Les Trois Joyaux peuvent aider les êtres vivants à éliminer leur
souffrance. Le bouddha est le principal objet du refuge car il a exposé
le Dharma. Le Dharma est le refuge proprement dit car il s’agit des
réalisations qui conduisent à la cessation de la souffrance. Le Sangha
est constitué par ceux qui nous aident à actualiser le refuge du
Dharma. Prenons l’exemple d’une maladie qui est éliminée par un certain
médicament grâce à l’intervention d’un docteur ou d’une infirmière. Les
perturbations sont la vraie maladie car elles causent les problèmes,
les souffrances et les misères. La pratique du Dharma en est le remède.
Le Dharma – la voie de la cessation et la cessation de la souffrance –
est donc le médicament. Le Bouddha qui nous montre le Dharma est notre
docteur. Le Sangha est constitué de soignants qui nous aident à
actualiser le Dharma.



Sans une pratique sincère, sans méditation, il est impossible
d’éliminer les émotions négatives et la souffrance, même si nous
acceptons le Bouddha, le Dharma et le Sangha comme objets de refuge.
Prendre superficiellement refuge dans les Trois Joyaux en négligeant la
pratique et la méditation, c’est comme être malade et ne pas prendre
les médicaments prescrits. On peut avoir un bon docteur, une pharmacie
remplie de médicaments, des infirmières nous soignant continuellement,
si l’on ne prend pas son traitement, nous ne guérirons pas.



La prise de refuge dans les Trois Joyaux sert un seul objectif qui
est de nous mener à la libération ou éveil. Elle ne vise pas à un
bonheur mondain, pour cette vie seulement, mais à nous mener vers un
état sans souffrance pour toutes nos futures vies. Grâce à cette prise
de refuge, nous montons dans un bateau fiable qui va nous faire
traverser l’océan de l’existence cyclique. Nous ne devrions pas
seulement nous en remettre à lui pour un bonheur temporaire, comme
d’être protégé de la chaleur, du froid, de la faim ou de la soif. C’est
pourquoi nous nous devons de le réciter trois fois le jour, trois fois
la nuit, et toutes les fois où nous le ressentons, même sans raisons
particulières.



Comment prendre refuge ?

Même si, en principe, cet engagement ne regarde que soi et peut
donc être pris "en solitaire", il est généralement formulé au cours
d'une cérémonie, publique ou privée, en présence d'un maître ou de
pratiquants déjà confirmés, le plus souvent devant une statue de
Bouddha.

La prise de refuge n'est pas une déclaration solennelle qui engage
à vie celui qui la prononce, elle est d'ailleurs souvent reformulée,
parfois même plusieurs fois par jour, et la récitation de la formule
traditionnelle est aussi considérée, dans certaines pratiques de
méditation, comme un moyen de fixer l'esprit et de renforcer la
motivation du pratiquant. Nous la prononçons avant d’enseigner (pour
recevoir les bénédictions de transmettre le Dharma juste) ; de recevoir
un enseignement (pour recevoir les bénédictions d’une écoute juste), de
méditer (afin de stabiliser notre esprit, d’obtenir un calme mental),
de réciter une Sadhana, etc.



Cette "prise de refuge" n'a de sens que si l'on s'applique, par la
suite, à mettre en pratique l'enseignement du Bouddha. Outre l'exercice
de la méditation, le disciple de Bouddha suivra généralement une
conduite morale qui s'exprime à travers des préceptes ou des voeux.
Leur nombre varie selon les écoles et le degré d'engagement. Ils sont généralement de 5.



Ces préceptes ne sont pas tant des "commandements" que des engagements
à suivre une discipline intérieure (éthique de vie) afin de progresser
vers l'éveil. C'est ce qu'exprime, dans leur formulation habituelle,
l'expression introductive : "Je m'engage à pratiquer la discipline de
m'abstenir de...". Plus que l'acte lui-même, c'est l'intention qui le
sous-tend à laquelle le disciple devra prêter toute son attention et
qu'il est appelé à modifier.



Les cinq préceptes les plus courants consistent donc à s'abstenir de :

1) nuire aux êtres vivants et retirer la vie

2) prendre ce qui n'est pas donné

3) mener une vie sexuelle dissolue

4) user de paroles inutiles, blessantes ou mensongères

5) ingérer tout produit intoxicant supprimant la maîtrise de soi (alcool ou drogues).



Si l'expression de ces préceptes est négative, c'est qu'ils visent
à détruire - ou au moins à diminuer - des tendances "négatives",
nourries par l'illusion, mais c'est afin de favoriser l'expression de
la nature profonde de l'esprit dans sa pureté naturelle. Les respectant
nous pouvons améliorer, faire grandir et réaliser :



1) bonté et compassion (don de vie)

2) générosité et détachement

3) contentement (couper le désir et l’attachement)

4) amour de la vérité et recherche de cette vérité

5) attention vigilante et conscience lucide.



Avantages et bienfaits de prendre refuge :



Prendre refuge dans les Trois Joyaux est selon ASSANGA source :

• De grands mérites

• D’une joie supérieure

• D’une stabilisation méditative

• D’une pureté complète

• De la grande protection des Trois Joyaux

• D’amoindrissement de tous les obstacles et perturbations mentales et de disparition de toutes les souillures

• D’une pureté qui nous hisse au rang des individus suprêmes

• D’une pureté de vie semblable à celle d’un grand maître et d’obtention des faveurs des êtres célestes amoureux de la doctrine.





Les bienfaits selon la tradition orale (ininterrompue depuis Bouddha)



Nous devenons des êtres sur la voie de l’éveil ou disciple
authentique du Bouddha en prenant sincèrement refuge avec les deux
causes. Le simple fait de réciter les mots ne fait pas de nous un
bouddhiste.



C’est la base de toute ordination et initiation. Sans la prise de
refuge, il n’est pas possible de recevoir un vœu ni ordination, ni
initiation du Vajrayana.

Le karma négatif et les perturbations mentales sont amoindries et
purifiées. La prise de refuge est le moyen le plus puissant pour
purifier tous les karmas accumulés depuis des temps sans commencement
car nous accumulons des mérites et évitons d’en créer d’autres.



Nous accumulons rapidement un grand mérite en prenant sincèrement
refuge, nous accumulons plus encore qu’en faisant des offrandes
matérielles aux Trois Joyaux. La prise de refuge purifie le karma
négatif, et la concentration sur l’amour, la compassion et la vacuité
sont les meilleures offrandes que nous puissions faire aux trois
joyaux.



Les mondes inférieurs seront fermés et nous serons sur d’obtenir
une renaissance supérieure en tant qu’humain pleinement qualifié ou en
tant que dieu du royaume de la forme et du sans forme. Fort d’un bon
refuge et de la reconnaissance de la nature de la souffrance de
l’existence cyclique, nous arrêterons de créer du karma négatif et nous
créerons naturellement et constamment du karma positif.



Nous ne serons plus influencés par des obstacles internes ou
externes, créés par des esprits, par d’autres personnes ou par les
perturbations mentales.



Le refuge dans les trois joyaux nous assure le succès de toutes les
activités dharmiques et mondaines. Nous réaliserons à la fois nos
aspirations temporelles et ultimes en adressant des requêtes aux trois
Joyaux.



L’éveil est rapidement atteint, parce que le refuge est la base au
développement du karma positif et à l’obtention de toutes les
réalisations conduisant à l’éveil final.



"Il n'y a personne qui soit née sous une mauvaise étoile, il n'y a
que des gens qui ne savent pas lire le ciel." Sa Sainteté le Dalaï Lama
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